Le Ministère de la santé à travers la Direction Nationale de la Santé Familiale et de la Nutrition (DNSFN), avec l’appui technique et financier de l’UNFPA a organisé deux (2) ateliers portant sur la formation en technique de plaidoyer et élaboration des messages de plaidoyer pour le financement de la planification familiale. Du 21 au 29 Juin 2021, réunis à Coyah, les acteurs du domaine ont échangé pour trouver des solutions permettant une amélioration du financement de la PF.
Ce sont au total une trentaine de participants venus des différentes directions des départements sectoriels, des partenaires techniques et financiers, des religieux, des organisations de la société civile et de la presse qui ont pris part à cette formation.
Dans son discours de bienvenue Mme Dieney Fadima KABA, Directrice Nationale de la Santé Familiale et de la Nutrition (DNSFN) a précisé que « l’objectif visé par cette formation est de renforcer les capacités des différents acteurs, en techniques de plaidoyer afin d’aider la DNSFN à la mobilisation des ressources domestiques pour la mise en œuvre du plan d’action national budgétisé (PANB) de PF 2019-2023 ». Un plan dont le coût total de mise en œuvre s’élève à 161 121 049 389 GNF.
Pour sa part, Mme Aminata Touré SAGNA, consultante internationale et facilitatrice de l’atelier, est revenue sur la raison qui a prévalu à l’organisation de cet atelier. Selon elle, « en Guinée, la PF a toujours été financé par des partenaires externes. Donc, il était temps pour les responsables en charge d’être outillés en techniques de plaidoyer et de produire des documents pour qui vont aider à faciliter la mobilisation des ressources domestique. »
A l’issu de cet atelier, le groupe qui sera constitué en comité va s’organiser pour rencontrer les potentiels partenaires identifiés pour leurs faire adhérer et les engager à soutenir la PF. Ces partenaires seront invités ensuite à une journée nationale pour la mobilisation des ressources de la PF. Mme SAGNA a également rappelé quelques avantages de la PF pour le développement d’un Etat. « Si la PF est bien utilisée, cela permet à l’Etat de planifier les ressources par rapport à l’éducation, à la santé et tant d’autres secteurs » a-t-elle affirmé.
Pour terminer, elle s’est dit rassurée, au regard du profil des participants et de leurs engagements, que les résultats attendus de cet atelier seront atteints.
Par Dr KEITA Mohamed Lamine
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